PREMIER CONSEIL D’ADMINISTRATION PERMANENT – MISE À JOUR

Wayne Garnons-Williams, Président du conseil
Wayne est un survivant de la rafle des années soixante des Premières nations, en Saskatchewan. Wayne a terminé son baccalauréat ès arts, sciences politiques à l’Université de Windsor en 1987 et son baccalauréat en droit à l’Université Queen’s en 1990. Wayne est autorisé à pratiquer le droit en Ontario et en Colombie-Britannique depuis 1992 et 1994, respectivement. Il a obtenu un certificat en résolution alternative avancée des différends (Certificate in Advanced Alternative Dispute Resolution) à l’Université de Windsor en 2001. Par la suite, en 2008, il a obtenu une maîtrise en administration publique à l’Université de Dalhousie. Il est actuellement chercheur à la University of Oklahoma et au College of Law et termine en même temps sa maîtrise en droit.

Wayne a été président de la Federation of Sovereign Indigenous Nations Appeal Tribunal (Cour d’appel de la Fédération des nations autochtones souveraines) et a été membre du secrétariat de l’ALENA de 2018 jusqu’à l’introduction de l’ACEUM en se concentrant sur le droit autochtone et le droit international intertribal. Il est également le directeur principal d’Indigenous Sovereign Trade Consultancy Ltd et de son cabinet d’avocats, Garwill Law Professional Corporation.

Wayne a dirigé avec succès des organisations non gouvernementales internationales, des ministères du gouvernement fédéral et son propre cabinet d’avocats. Au cours de ses années d’études et de vie professionnelle, Wayne a acquis de l’expérience dans la recherche sur les autochtones, l’histoire politique des autochtones, le leadership de base des autochtones, la politique, les finances, la comptabilité, la défense des intérêts, les relations gouvernementales, la gouvernance, la gestion, les ressources humaines, le droit, la collecte de fonds, la communication, le marketing et la mise en œuvre de programmes culturels.

Le comité de sélection a estimé que Wayne possède l’ensemble des compétences recherchées par la Fondation. Son expérience en matière de relations avec les médias et sa grande expertise démontrée par son travail au sein de divers conseils d’administration constituent un atout qui serait bénéfique pour la Fondation.
Ann Watts, Trésorière
Ann Watts est une survivante de la rafle des années soixante des Premières nations, en Ontario. Elle est présentement vice-présidente des finances chez BCE Inc. (Bell Canada) ainsi que directrice financière de La Source, un détaillant national de produits électroniques. Ann a occupé divers postes de direction chez Bell Canada pendant 25 ans. Elle est titulaire d’un baccalauréat en commerce (1987) de l’Université Laurentienne de Sudbury (Ontario) et est comptable professionnelle agréée (CPA, CA) avec plus de 30 ans d’expérience dans le domaine de la direction financière et comptable. Ann est une dirigeante attentionnée et ouverte qui est motivée et inspirée par le désir d’apprendre, de grandir et de servir. Elle est mère de trois enfants aimables et généreux, et « amma » de deux belles petites-filles.

Ann utilisera ses compétences, ses connaissances et son expérience dans les domaines de la gouvernance financière, de la comptabilité approfondie, de la planification stratégique, de la consolidation d’équipes et de la communication pour aider la Fondation à remplir son mandat. Elle est honorée et reconnaissante d’être membre du conseil d’administration de la Fondation de guérison de la rafle des années soixante.
Selina Legge, secretaire
Selina aimerait rendre hommage à ses ancêtres qui sont décédés avant elle. À la tante de Selina, Mary Adams, qui lui a donné le courage de défendre la vérité et la justice, à la mère de Selina pour ses lettres d’amour et d’encouragement à ne jamais abandonner, peu importe le nombre de fois où elle est tombée ou a échoué en cours de route. À l’équipe d’Anishnawbe Health pour l’avoir aidée à donner un sens à tout cela et à cesser de se blâmer elle-même pour les injustices dont elle a été victime. À Sally Brown Martel (Marcia), qui a fait avancer cette affaire. À son avocat Geoff Budden pour l’avoir représentée dans le cadre de son procès personnel. À la communauté inuite de Toronto pour votre soutien, votre amour et votre respect. À sa famille du Nunatsiavut et à ses merveilleux amis qui ont été le roc inébranlable de Selina. Nakummek, merci.

Atelihai, je te salue.
Selina est une Inuite du Nunatsiavut. Mère de trois enfants et grand-mère de cinq petits-enfants. En 1964, elle a été arrachée à sa famille et à ses terres ancestrales par le gouvernement canadien et est devenue pupille de l’État, où elle a été placée avec des personnes non autochtones. Après que Selina eut atteint l’âge de 16 ans, elle n’appartenait plus à personne. Le gouvernement qui l’avait volée à son peuple l’avait désormais abandonnée. Elle a été laissée à elle-même. Elle est une survivante de la rafle des années soixante. À l’âge de 24 ans, elle était mère célibataire et a pu trouver suffisamment de fonds pour acheter une voiture d’occasion pour 300 $ et ouvrir un commerce de camion à hot-dogs ambulant qui lui a valu le prix de meilleur restaurant. Elle a continué à travailler avec les salons et les festivals commerciaux en achetant et en vendant des produits.

En 2007, Selina a embauché un avocat et a poursuivi le gouvernement en justice pour les abus qui lui ont été infligés lorsqu’elle était enfant, ce qui lui a fait revivre le traumatisme. Elle a passé quatre ans en thérapie et en convalescence afin de soulager son esprit abattu. Selina a réglé l’affaire à l’amiable au moyen de négociations. En 2014, elle a été élue déléguée inuite de Toronto pour représenter les Inuits au niveau national en développant des programmes et des services spécifiques aux Inuits. Selina a travaillé en collaboration avec des organisations autochtones telles que Tungasuvvingat Inuit, Pauttitut Women et Inuit Tapiriit Kanatami. Elle est également l’une des cofondatrices de la Toronto Inuit Association, dont elle a été secrétaire au sein du conseil d’administration. Elle a été chargée par la communauté inuite de diriger la préenquête pour les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées de Toronto. Elle a également participé au 5e sommet des femmes autochtones en représentant Toronto et a pris part à la conférence de vérité et réconciliation. Ceci n’est qu’une partie de l’histoire du parcours et de la guérison de Selina. Grâce à cette expérience, Selina se réjouit de venir en aide aux survivants de la rafle des années soixante sur leur chemin vers la guérison et le rétablissement.

Nakummek, merci.
Halie Bruce, Membre du Conseil
Halie (Kwanxwa’logwa) Bruce est une Kwakwaka’wakw, Tlingit et une mère, épouse, avocate, médiatrice, adjudicatrice, parfois entraîneuse de football et survivante écossaise/canadienne de la rafle des années soixante. Elle est membre de la Première nation Namgis.

Halie a vécu dans des réserves et hors réserve, dans des zones rurales, isolées et urbaines. Elle a consacré sa carrière à travailler au nom des peuples autochtones pour la reconnaissance et la mise en œuvre de l’autodétermination, des lois et du gouvernement autochtones.

Halie a consacré sa vie à défendre et à aider les enfants et les familles autochtones touchés par le système de protection de l’enfance et les répercussions intergénérationnelles des lois, des politiques et des pratiques des gouvernements colonial et canadien.

Avant de joindre la profession juridique, elle a été directrice exécutive de la Union of British Columbia Indian Chiefs (Union des chefs indiens de la Colombie-Britannique). En tant que coordinatrice du Conseil politique mixte, elle a défendu le titre et les droits autochtones et les droits issus de traités, y compris les droits des peuples autochtones en général et des enfants autochtones en particulier.

Elle a travaillé avec des collectivités et des gouvernements autochtones de toute la Colombie-Britannique, du Canada et de l’étranger, dans les domaines des titres et des droits autochtones, de la résolution traditionnelle des conflits, et des questions communautaires et politiques.

En 2014, Halie a co-fondé le cabinet d’avocats Cedar & Sage Law, qui se concentre sur les modes alternatifs et traditionnels de résolution des différends autochtones dans le respect des lois autochtones et des protocoles de rétablissement de la paix. Elle a enseigné, encadré et animé des cours sur les principes et les rapports Gladue, la protection des enfants autochtones et les pratiques fondées sur les traumatismes.

En 2015, Halie a participé à la recherche et à la rédaction de « Wrapping Our Ways Around Them: Aboriginal Communities and the CFCSA Guidebook » (Adapter nos modes de vie en pensant à eux : les communautés autochtones et le guide de la CFCSA) (en cours de mise à jour).

Elle a été présidente de la First Nations Law Students Association (Association des étudiants en droit des Premières nations) (Université de la Colombie-Britannique, 2005 et 2006), membre du conseil d’administration du BC Aboriginal Justice Council (Conseil de justice autochtone de la C.-B.) et membre du comité consultatif de l’initiative Children’s Lawyer de la Society for Children and Youth of BC (Société pour les enfants et les jeunes de la C.-B.).

Depuis 2010, Halie a également consacré une partie de sa pratique à des initiatives de justice réparatrice pour les autochtones, notamment en rédigeant des rapports Gladue pour les autochtones dans des dossiers de mise en liberté sous caution, de condamnation et pour des cas en cour d’appel en Colombie-Britannique.
Eric Phillips, Membre du Conseil
Eric Phillips est un survivant de la rafle des années soixante. Il est Haisla, du clan Whale, Tsimshian et Gitxsan. Eric a commencé la pêche commerciale à un jeune âge et a passé tous ses étés sur l’eau. Depuis les 18 dernières années, il est président d’une entreprise de pêche commerciale et en 2018, il a reçu son certificat de capitaine pour navires de 150 tonneaux. Eric a également étudié la compétence émotionnelle des peuples autochtones au Justice Institute, avec le Dr Lee Brown.

Eric vit à Chilliwack, en Colombie-Britannique, sur le territoire non cédé de Tzeachten, avec sa femme et sa plus jeune fille. Il a également trois filles adultes et un fils transsexuel. Il y a environ 20 ans, la mère biologique d’Eric lui a tendu la main et depuis lors, il a repris contact avec sa famille. Eric souffre d’anxiété et de dépression, mais il n’a pas peur d’essayer de nouvelles choses. Lorsqu’il a entendu les histoires d’autres personnes et les a rencontrées, Eric a pensé que ses expériences personnelles pourraient aider d’autres survivants à établir une connexion personnelle. Les compétences d’Eric en matière de finance, de gestion et sa compréhension culturelle contribueront au développement de cette fondation.
Danelle St-Laurent, Membre du Conseil
Danelle est une Ojibwée-Crie-Sioux de la Saskatchewan. Sa mère est originaire de la Première nation Muskowekwan et son père, de la Première nation Pasqua. À l’âge de sept ans, Danelle a été adoptée par une famille au Québec dans la ville de Rock Forest, qui porte aujourd’hui le nom de Sherbrooke. Depuis 2011, elle travaille comme agente de développement des communautés autochtones pour Service correctionnel Canada, et elle a servi pendant 3 ans au sein du Cercle national des peuples autochtones (CNPA) en tant que déléguée autochtone du Québec pour le gouvernement du Canada.

De plus, Danelle a travaillé pour Femmes autochtones du Québec, la Commission de développement des ressources humaines des Premières nations du Québec, et elle a siégé au conseil d’administration du Foyer pour femmes autochtones de Montréal et du CPE Soleil Le Vent. Danelle est une membre active de la communauté autochtone de la province de Québec et de la région de Montréal depuis près de 20 ans. Elle possède de vastes connaissances du contexte historique, et est très au fait des réalités et des défis auxquels sont confrontés les peuples autochtones du Canada.

FIRST PERMANENT BOARD OF DIRECTORS – UPDATE

Presenting our first permanent Board of Directors:
Throughout 2020, based on the recommendations in the Sixties Scoop Healing Foundation Survivor Engagement Report, we recruited the first permanent Survivor-led Board of Directors for the Sixties Scoop Healing Foundation. Our first official Board of Directors represent compassion, strength, unity and healing.
November 12, 2020 Virtual Event
Official Launch of the Sixties Scoop Healing Foundation and Board of Directors Announcement. Captions in French and English will be provided in the future, but for now, the video is available for viewing in its entirety.
Carolyn Bennett
Minister of Crown-Indigenous Relations
Minister Bennett shares remarks on the new permanent Board Members of the Sixties Scoop Healing Foundation and their vital work to address the legacy of the Sixties Scoop.